Te souviens-tu ?

Te souviens-tu ?

Te souviens-tu de moi ?

c’est moi qui t’est sorti du noir,

c’est moi qui est fendu ton mur.

Te souviens-tu la chaleur des mes bras ?

Ne viens pas m’éconduire, ingrat,

Je t’ai choyer moi, quand tu chialer comme un merdeux,

quémandant l’attention comme un cabot boiteux.

Tu sais qu’il y a des heures où je te vois ?

ridicule, palpitant sous le bleu électrique,

esquivant les souvenir piégés, les chocs,

à feindre la pudeur quand je me fait sensuelle.

Souhaites-tu passer une autre nuit dehors ?

tu te souviens pourtant de ce qui rode,

de celui qui t’attend la nuit devant ma porte.

Oh oui tu sais ! il s’impatiente de toi !

au son de toi, à ton odeur, sa bave s’épand,

ton goût lui manque, il guette ton sang…

Crois-tu qu’un mortel sème son ombre ?

Crois-tu que les pensées se perdent dans le vide ?

Remplacées au matin par des fables livides ?

Et pourtant, moi, je sonnerai la charge de tes errances zélées,

Je pallierai à l’absence, aux morsures infectés,

Je serai ce matin où le soleil se cache,

Je donnerai une teinte argenté aux pénombres où tes espoirs s’échappent.

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