Parcourant les reliefs discret et les courbes enivrantes de ta chair délicieuse, je perds volontairement les cartes erronées de mon monde trop bruyant.

Glissant sans contrainte sur ta peau dénudée, mes doigts s’abandonnent à une course folle dont je suis le spectateur étourdi.

Tes souffles contenus rythment cette danse reposante et m’encouragent à franchir les portes des sanctuaires interdis.

Nos deux peaux jointes laissent filtrer les émois et songes apaisés de nos vies, si ravies qu’elles sont de s’accorder enfin une courte pause.

Les paroles ne s’invitent pas dans le temple de nos draps doux et complices et le temps qui d’habitude martèle les heures s’est effacé pour cette nuit.

Je t’aime ce soir et c’est ainsi, si les sceptiques en doutent c’est qu’ils n’ont jamais de leur vie, vécu l’ivresse d’une minute de nous deux.

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