Les chardons

Les chardons

Il me semble que c’est les chardons
qui verse au vent ces boules blanches,
celles que tu m’engageais à saisir,
pour dire au ciel mes souhaits intimes.
j’ai bien envoyer quelques missives,
plus jeune et pas si sûr de mes désirs.
Aujourd’hui je chuchoterais bien à ces anges,
que tu me manque à perdre espoir,
que je me sans lourd de l’absence.
J’ai du mal au bonheur du monde…
Quel monde se passe des âmes pures,
et les projette au sol sans autre égard.
Quel monde brise ceux qui se donnent,
laisse le bitume crasseux boire leur sang.
J’en suis venu à souhaiter un adieu,
juste ce dernier regard qui s’est perdu.
Je crois que j’aurais pu te dire merci,
merci pour les couleurs dans cette grande toile,
merci de ne pas m’avoir laisser tout peindre en noir,
merci, par delà mes visions sombres, mes abandons, de m’avoir toujours fait comprendre ce qu’est l’amour. Un grand ouvrage solide qui accueille défaites et victoires d’un même support. Peut-être même que l’amour est plus fort que la mort.

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